Passable amertume, le rêve sommeille en convalescence. Je cerne l'absence d'un vide que tous ignorent.
Il me faudra encore chercher à atteindre l'indéfinissable portée que m'offre cette vie,
en battements d'elles si réelles.

 

 

Le vide n'a pas de  résonnance, le vide n'est que celui que l'on s'octroie à force de ne pas accepter ses échecs, ses erreurs ou ses pertes. le vide et cet espace dans lequel nous nous enfermons afin de nous protéger des autres, mais surtout de nous mêmes.  Les autres ne peuvent rien pour une âme qui s'est fabriquait son vide; le vide est la prison fantôme de ceux qui souffrent et qui ont décidés d'y établir leur demeure.

 

L'homme n'est que le schème ridicule de ses souffrances. La souffrance est de nature humaine, elle n'existe que dans le fait que l'être humain a cette formidable capacité de se faire du bien comme de se faire du mal.
Une compréhension juste de la vie peut nous permettre de faire l'économie de bien des souffrances inutiles et nous permettre d'accepter et de continer notre traversée.

 

Lorsque je rencontre des gens ou que je me promène dans la ville, faisant des choses ordinaires, le monde m'apparaît comme des frémissements à la surface de l'être. Au dessous du monde des perceptions sensorielles et de l'activité mentale, il y a l'immensité de l'être. Il y a une vaste étendue, une vaste immobilité, et une petite activité frémissante à la surface, qui n'est pas séparée, tout comme les vagues ne sont pas séparées de l'océan...

 

L'éthylisme de l'âme permet à l'homme l'ivresse d'une apesanteur, lui permettrant la compréhension de ses maux.